Poème- Double Beauté

Double Beauté

 

Étant la faiblesse même, la mort me vint

Frappée à pleine vitesse par ses aveux

Tuée par cet ange à la peau de satin

Sidérée par la colère qui possédait ses yeux

 

Ses mots m'atteignaient et me frappaient sans me toucher

Plus elle feignait, mentait, criait, plus elle me libérait

Ne sachant pas l'erreur qu'elle faisait, l'amour qu'elle rejetait

Mon sourire devint cruel et pour la première fois, je la détestait

 

Mes engourdissements s'évanouissaient

Mon innocence me quittait

Et je la vis telle qu'elle était

Une flamme éternelle qui me brûlerait

 

C'est alors que le paradis devint l'enfer

Que ses ailes disparurent

Que sa chaleur devint l'hiver

Et puis elle me consuma...

 

 BAM!

 

 



15/05/2009
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