Poème-Joie passagère
Le son de sa voix résonnait
Lentement, le bruit se fânait
Ses pétales flétrissaient
L'illusion immortelle s'éclipsait
Vivre, mourir, pleurer, rire
Un tout, simples émotions
Rien, seul la liberté de fuir
Devant la couleur de ses allusions
Noir et blanc, lumière et noirceur
Attachée, bafouée, sans histoire
Un espoir, l'effarement de la douleur
Le retour de la lune dans l'opacité du soir
Mais, rien ne venait, les larmes ruisselaient
Sa rage l'exténuait, ses forces s'amenuisaient
Ses erreurs, ses peurs, ses douleurs, sa fin
Son coeur trépassait, elle le serrait dans ses mains
Et en arracha la moitié qui n'était pas sienne
Écouta le bruit d'agonie qui s'échappait de ses veines
Son corps s'affaissa et sur son visage une ombre se dessina
Un pauvre sourire s'afficha et peu à peu la mort l'emporta