Poème-Joie passagère

 

 

 

Le son de sa voix résonnait

Lentement, le bruit se fânait

Ses pétales flétrissaient

L'illusion immortelle s'éclipsait

 

Vivre, mourir, pleurer, rire

Un tout, simples émotions

Rien, seul la liberté de fuir

Devant la couleur de ses allusions

 

Noir et blanc, lumière et noirceur

Attachée, bafouée, sans histoire

Un espoir, l'effarement de la douleur

Le retour de la lune dans l'opacité du soir

 

Mais, rien ne venait, les larmes ruisselaient

Sa rage l'exténuait, ses forces s'amenuisaient

Ses erreurs, ses peurs, ses douleurs, sa fin

Son coeur trépassait, elle le serrait dans ses mains

 

Et en arracha la moitié qui n'était pas sienne

Écouta le bruit d'agonie qui s'échappait de ses veines

Son corps s'affaissa et sur son visage une ombre se dessina

Un pauvre sourire s'afficha et peu à peu la mort l'emporta

 



19/09/2009
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